J’ai eu le plaisir d’un long échange avec Idriss Aberkane sur la place des Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft).
S’il est évident que ces outils rendent des services incomparables, d’où leur succès, il convient néanmoins de regarder le côté « face » de la situation. Monopolisation des informations, dépendance informationnelle, optimisation fiscale, lobbying intense, collecte non contrôlée, intrusion dans notre vie privée, marchandisation de nos données… J’en passe et des meilleurs. Cela fait longtemps que j’ai été convaincu par la dynamique de « l’autonomie numérique ». Et dans le cadre de cet échange, Idriss et moi analysons la situation, et envisageons l’avenir. (A voir sur Youtube)
Pour rappel, la souveraineté numérique « désigne l’application des principes de souveraineté au domaine des technologies de l’information et de la communication, c’est-à-dire à l’informatique et aux télécommunications. » (Wikipedia). On peut rajouter que « la Gouvernance de l’Internet ne doit plus être uniquement envisagée comme une régulation « a posteriori » des édifices technologiques mis en place par les industriels mais bien comme une co-conception à laquelle les citoyens et les entreprises européennes devront être associés pour définir les normes et standards de ces technologies. » (Source : ISN)
SOMMAIRE :
00:00:00 : Introduction
00:04:58 : Le problème avec les GAFAM
00:29:39 : L’Europe peut-elle rivaliser ?
00:53:50 : Conclusion
J’ai beaucoup de publications sur la souveraineté informationnelle. On pourra lire ici pas mal de résultats du moteur de recherche de mon blog.
Voici quelques références intéressantes :
– Interview vidéo de Pierre Bellanger : Comment mettre en place une politique de souveraineté numérique ?
– Interview vidéo d’Alain Juillet : De l’intelligence économique à la souveraineté numérique.
– Cartographie des livres sur les Gafam.
– Au cœur de la souveraineté numérique : cartographie de Geotrend.
Jérôme Bondu
(Nous sommes désolés pour la qualité sonore sur la première moitié de la vidéo, cela s’améliore sur la seconde partie).