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Intelligence Economique

Le benchmarking des pratiques d’intelligence économique

By 7 juillet 2007juillet 21st, 2023No Comments
Benchmarking des pratiques d'intelligence économique

Voici quelques extraits de ma thèse professionnelle sur le benchmarking des pratiques d’intelligence économique. Travail réalisé en 2001, sous la direction de François Jakobiak. Stage réalisé avec Marcel Lebadezet, Responsable Veille Technologique, Framatome-ANP (AREVA), lors du mastère en intelligence économique de l’ESIEE.

Le benchmarking des pratiques d’intelligence économique

Résumé du benchmarking

Cette étude sur le Benchmarking a pour but de détecter les meilleures pratiques de veille et d’intelligence économique en entreprise. Des responsables de la veille ou de l’intelligence économique (IE) de plus de vingt entreprises ont été interviewés sur leurs pratiques. Chaque interview a donné lieu à un compte rendu anonymisé (par souci de confidentialité) et validé par la personne concernée.

Le corps central de cette thèse est constitué des ces comptes rendus d’entretien. La synthèse reprend les idées principales, dont je vous présente ci-dessous les points majeurs :

  • La direction générale doit apporter son soutien à toutes actions d’intelligence économique.
  • Les outils informatiques ne sont que des supports. Ils ne remplacent en rien le travail humain. Les outils informatiques de veille utilisés sont dans la plupart des cas des outils gratuits et en ligne ! Si peu d’entreprises utilisent des outils intégrés, toutes s’interrogent et veulent se renseigner sur leur efficacité.
  • Le travail de veille n’est pas assez valorisé. Il ne repose souvent que sur la motivation de ceux qui ont conscience de son importance.
  • Il est déterminant de prendre en compte le facteur humain pour la mise en place et l’animation d’une structure d’intelligence économique.

Introduction – Présentation de la problématique

La méthodologie de la veille et de l’intelligence économique est bien connue (Le Benchmarking un peu moins).

Des précurseurs, tel François Jakobiak, ont su mettre au point des techniques performantes, et ont largement montré la voie de ce qui est souhaitable de faire en la matière. Pour qui veut optimiser un service de veille, ou mettre en place une dynamique d’intelligence économique, ces références sont nécessaires. Ces théoriciens du domaine ont largement puisé dans leur expérience professionnelle pour nous livrer une méthodologie d’implantation et de management de l’IE1. Ils nous offrent un objectif à atteindre.

Mais chaque entreprise est différente, et a ses spécificités. Chacune a ses forces et ses faiblesses dans l’application des principes d’intelligence économique. En outre, chacune essayant de se rapprocher de la structure idéale, développe des pratiques, parfois innovantes, parfois étonnantes. Chacune peut être optimisée. Framatome-ANP n’échappe pas à la règle.

Pour participer à la réflexion sur l’optimisation de la structure de veille au sein de Framatome-ANP, il m’a été demandé de faire une étude sur les pratiques de veille dans des grandes entreprises françaises et étrangères.

Cette étude a été menée en trois temps. D’abord, une évaluation de la structure de veille au sein de Framatome-ANP, a été nécessaire pour appréhender les besoins de l’entreprise en la matière. La restitution de cette phase d’évaluation fait l’objet d’un premier chapitre.

Puis, une étude sur les pratiques de veille a été menée auprès 24 entreprises volontaires. La présentation des comptes rendus d’entretien représente le corps de cette thèse (deuxième chapitre). Enfin une synthèse de ces comptes rendus fait l’objet d’un dernier chapitre.

Conclusion

Cette étude avait pour but d’améliorer la connaissance sur les pratiques de veille telles qu’elles sont réellement pratiquées au sein des entreprises.

Cette étude a bien sur été extrêmement enrichissante. J’en retire deux convictions :

  • La première est que c’est un domaine difficile. Le métier est peu valorisé. Il apparaît pour les meilleurs comme ingrat, car ils ne font qu’apporter les éléments à d’autres qui « prennent les décisions »… Le métier est difficile, car gérer l’information source de pouvoir, provoque au mieux réticence, au pire méfiance. C’est un domaine où il faut rester humble, car il est difficile de mesurer l’effet du travail réalisé.
  • Mais malgré cela, deuxième conviction, c’est un métier qui passionne ceux qui le pratiquent ! Tous me l’ont affirmé. Ils aiment ce qu’ils font, et « portent » leur travail. C’est un domaine complet, transverse et à l’apprentissage permanent.

N’hésitez pas à consulter les formations Inter-Ligere :

A1 – Formation sur les techniques d’analyse
A2 – Formation Benchmarking concurrentiel et de réputation numérique

Jérôme Bondu

Liens vers les descriptions des pratiques dans 23 entreprises :

  1. Description de l’entreprise A
  2. Description de l’entreprise B.
  3. Description de l’entreprise C.
  4. Description de l’entreprise D.
  5. Description de l’entreprise E.
  6. Description de l’entreprise H.
  7. Description de l’entreprise I.
  8. Description de l’entreprise J.
  9. Description de l’entreprise K.
  10. Description de l’entreprise M.
  11. Description de l’entreprise N.
  12. Description de l’entreprise O.
  13. Description de l’entreprise P.
  14. Description de l’entreprise Q.
  15. Description de l’entreprise R.
  16. Description de l’entreprise S.
  17. Description de l’entreprise T.
  18. Description de l’entreprise U.
  19. Description de l’entreprise V.
  20. Description de l’entreprise W.
  21. Description de l’entreprise X.
  22. Description de l’entreprise Y.
  23. Description de l’entreprise Z.

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