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E-reputation

Logique d’e-reputation : passer du stock au flux

By 3 décembre 2009octobre 17th, 2022No Comments

La nouvelle logique d’e-reputation passe par la génération de flux informationnels, plus que par les stocks ! L’Internet d’aujourd’hui, et plus encore celui de demain, fera la part belle à ceux qui ont su passer de la logique de stock à la logique de flux. Les gagnants seront ceux qui auront réussi à générer un flux d’information, à partir de leur site/blog, vers les espaces participatifs. L’e-reputation doit considérer cette logique de flux.

Logique d’e-reputation

L’humain ne voit que ce qui bouge, ce qui est en mouvement. Ce qui est statique lui est invisible. Le web a reproduit cette caractéristique « biologique ».

Une entreprise a su parfaitement tirer parti de cette règle. C’est bien sur Google ! Un article du 3 décembre 2009 du Figaro (qui présente de Rupert Murdoch, le président de News Corporation contre Google) cite Stéphane Distinguin : « Google a installé des péages sur des autoroutes qu’il n’a pas construites, car il est le seul à avoir compris que le Web est dynamique. Google a instauré une taxation du mouvement ».

Des dangers à prendre en compte

Mais cette fascination pour ce qui bouge entraîne des réflexes moutonniers. Dès mars 2008, Edwy Plenel ex-directeur de la rédaction du Monde (début 2008) et fondateur de Mediapart.fr mettait en garde contre les effets pervers de cette logique de flux : « La seconde question pour moi, c’est la logique de flux. Il faut en sortir. Car la logique de flux uniformise les contenus d’information et tout en vient à se ressembler. Cela débouche sur une hiérarchie de l’information qui est la hiérarchie des agences de presse. On est dans une logique d’audience qui fait qu’au même moment on a à peu près le même contenu sur Yahoo! ou sur le Monde.fr. ». (article disponible sur 01Net.)

Insister sur la valeur ajoutée

Dans le cadre de mes prestations d’e-reputation (voir notamment la Formation Optimiser sa communication digitale), j’insiste sur la valeur ajoutée qu’il faut rajouter au contenu que l’on capte, et qu’on relaye. Sinon, nous ne sommes que des pâles reflets de ce que l’on reçoit. La mise en place d’outils de veille (dans une optique de visibilité), doit se doubler d’un travail de re-création de contenu. En y imprimant sa « marque ». Sinon, il n’y a pas d’élément différenciant. L’e-reputation est donc intiment liée à la logique de flux désormais.

Jérôme Bondu

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