Voir la vidéo sur MySpace : Comment lutter contre la corruption ?
Christophe Stalla-Bourdillon, consultant international, est intervenu pour le Club IES le 13 février 2008, sous le titre « L’éthique des affaires. Comment lutter contre la corruption ? »
Comment lutter contre la corruption
Je l’ai retrouvé sur le salon I-expo 2008. Après une introduction pendant laquelle je présente le Club IES (2 min 13), M. Stalla-Bourdillon revient sur ces sujets (9 min 50) :
- Les fonds financiers.
- Les fonds souverains : Menaces ou opportunités ?
- L’émergence des puissances privées.
- La légitime défense économique.
Corruption
Beaucoup d’articles de ce blog traitent de corruption.
- Dans une précédente interview Christophe Stalla-Bourdillon évoquait les problèmes de libre-échange et concurrence.
- Il est essentiel de lire le livre « Le piège américain » de Frédéric Pierucci pour comprendre comment les Américains utilisent le droit, et l’extraterritorialité de leur droit comme arme de guerre économique. Ils ciblent ainsi des entreprises, qu’ils feront plier, et qui seront à la merci d’un rachat.
- En complément, on pourra consulter la note de lecture du livre « Le droit nouvelle arme de guerre économique » d’Ali Laidi. Tout aussi passionnant.
- Compte rendu conférence: Dimension criminelle de la crise financière.
- Les nouveaux territoires du risque.
L’arsenal de guerre économique des Américains
Extrait de ma note de lecture sur le livre d’Ali Laïdi. Il détaille les outils de guerre économique :
– Les lois dont l’application impose dès facto une extraterritorialité (voir le billet précédent) : FCPA contre la corruption, loi Helms-Burton embargo contre Cuba, puis D’Amato Kennedy, concernant l’Iran et la Lybie.
– Les outils juridiques qui complètent les possibilités d’ingérence des États-Unis :
– Sarbanes-Oxley pour scruter les comptes des entreprises
– Bank Secrecy Act contre les défauts de contrôle
– Rico contre les fraudeurs dans le football
– FSIA contre les criminels du passé
– Jasta contre les pays qui sont négligents dans la lutte contre le terrorisme
– Les cabinets d’avocats. Un contact rencontré par l’auteur durant son enquête souligne que le système mis en place « siphonne absolument toutes les informations de ses clients, même les plus sensibles » !
– Le poids du dollar comme monnaie internationale.
– L’instrumentalisation de l’humanitaire et le rôle des ONG telles que Transparency international ou l’ONG National Endowment for Democracy dont un des fondateurs explique « beaucoup de nos activités étaient réalisées sous couverture par la CIA il y a 25 ans ».
– Les services de renseignement. Bien sûr une place de choix est réservée au rôle des services de renseignement, réorientés sur les sphères économiques. Ali rappelle que les spécialistes s’accordent pour dire que 35% des forces de la NSA sont affectées à la lutte contre le terrorisme. Les 65% restants … sont dédiés aux sphères politiques, militaires et économiques.
Jérôme Bondu
