Vous trouverez sur le site de l’IRIS le rapport (PDF 1,75 mo) d’Alain Bauer au Président de la République, ayant pour titre : « Déceler-Étudier-Former : une voie nouvelle pour la recherche stratégique. Rapprocher et mobiliser les institutions publiques chargées de penser la sécurité globale« . Je recommande la lecture de ce rapport d’Alain Bauer.
Le rapport d’Alain Bauer
Outre Alain Bauer, président, la mission comportait les membres suivants :
- Philippe DELMAS, président de Ph D Associates
- Valérie DEROUET, directeur des affaires Homeland Security, Areva
- Cédric LEWANDOWSKI, contrôleur général, EDF
- Xavier RAUFER, criminologue, DRMCC Paris II
- Pierre V. TOURNIER, directeur de recherches au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle (Université Paris 1 Panthéon Sorbonne)
On y lira notamment, pages 40, 41 et 42, trois propositions d’organigrammes : missions, liens, structures.
Pour en savoir plus sur ses travaux…
Sur le même site, vous pourrez visionner une interview d’Alain Bauer sur la thématique de la recherche stratégique en France.
Par ailleurs, je vous conseille également :
- L’interview d’Alain Bauer sur « criminologie et risques ».
- Le compte-rendu de la conférence d’Alain Bauer au CLub IES (et l’annonce).
Voici l’introduction du compte rendu :
Deux phénomènes permettent de caractériser les nouvelles menaces : les mutations des structures criminelles, et la difficulté à nous adapter à ces mutations. La pensée stratégique n’a pas suivi les évolutions du monde criminel. En France durant le siècle dernier, la pensée stratégique a été d’abord polarisée sur la guerre froide, avant d’être « remplacée » par le concept de dissuasion nucléaire. Dans les deux cas, la détermination de l’ennemi, de l’adversaire et de ses motifs est clairement établie. Les attentas du 11 septembre ont remis à plat ces « idéologies ». Les rapports de force ont évolué. Nous sommes passés du « fort au faible » à une situation du « fort au fou ». L’ « adversaire » appartient à ces nébuleuses sans hiérarchie pyramidale, ayant des mobiles plus difficiles à appréhender.
Jérôme Bondu