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CR : Club utilisateur d’Esprits Collaboratifs / Curebot

By 10 octobre 2024No Comments
curebot

J’ai eu le plaisir d’assister au début du Club utilisateur d’Esprits Collaboratifs / Curebot le 3 octobre. Voici quelques notes issues des premiers témoignages de Julien Duprat et Arnaud Tupinier. J’ai assisté à cette réunion en tant qu’IHEMI, au titre d’une veille technologique outil. Mais je précise que ces notes sont parcellaires, et n’engagent évidemment que moi.

Genèse de l’outil Curebot

Au cours de son introduction, Julien a notamment souligné le paradoxe que nous connaissons bien : d’une part, il y a une immensité de besoins en veille dans les organisations, et d’autre part, il y a un sous-dimensionnement des structures de veille et du nombre de collaborateurs dédié. Ce constat l’a amené à un questionnement : comment rechercher les experts dans les organisations, « là où ils sont » (pour reprendre son expression), et les faire collaborer ? La création de Curebot, vous vous en doutez, est une réponse à cette problématique.

Compétences techniques

Arnaud Tupinier, qui a pris la suite, n’a pas hésité à rentrer dans le dur, et à faire appel à des notions techniques. À un moment on a même parlé variabilité stochastique, si vous voulez tout savoir. Mais revenons à des notions plus simples.
Arnaud a notamment fait appel à la théorie des graphes, pour expliquer un des fondements de l’outil. Comment, dans un ensemble de points (Comprendre un ensemble de nouvelles ressources informationnelles à découvrir) aller de point en point, en maximisant la découverte du territoire informationnel tout en minimisant le nombre de points à parcourir ? La réponse réside dans la mise en place de méthodes automatisées, notamment dans la phase d’analyse des informations, pour servir au mieux les collaborateurs.
Un des dangers est de faire une boite noire technique qui ne soit pas lisible, ni des utilisateurs, ni des concepteurs de la plateforme de veille. Il a été aussi souligné que, dès la conception de l’outil, ils ont intégré l’importance de la sécurité informationnelle.

Signal faible

Mais comment discriminer dans une masse de points (vous vous rappelez) l’information qui sera utile aux collaborateurs ? Arnaud a utilisé l’image du « signal faible », tout en rappelant que le concept peut être largement critiqué. Il a expliqué qu’un signal faible ne peut pas être visible dans un regroupement (cluster en english) d’informations. Cela a conduit à des améliorations, comme la mise en place de fonctionnalités pour rendre visible des éléments non regroupés (non clusteurisé en franglais), surfiltrer les ressources, dès-regrouper, re-regrouper, …

Intelligence artificielle

Julien a raconté deux anecdotes sur l’utilisation de ChatGPT.
La première est très positive. Lors de la réponse à un appel d’offres, il a dû rechercher tous les sites internet de toutes les écoles de commerce dans le monde ! Et grâce à ChatGPT il a réussi à constituer un fichier de près de 700 URL, toutes bonnes et opérationnelles ! Il estime que cela a fait gagner plusieurs jours de travail. Cela a été son épiphanie artificielle 🙂
La seconde vient en contrepoint et a tempéré ses ardeurs. Lors d’une autre interrogation, l’outil d’IA a fait une hallucination complète ! Nous avons tous vécu cela.
Néanmoins, les équipes ont intégré de l’IA dans l’outil Curebot. Un exemple d’application : un utilisateur peut jeter des idées maladroites dans Curebot, mal écrites, avec des fautes d’orthographe, … l’IA va proposer des améliorations. L’objectif est de stimuler l’envoi d’informations, et minimiser l’inhibition que peuvent avoir les contributeurs.

Au final, une réunion qui a eu le mérite de préciser des concepts importants à comprendre pour la maîtrise de la veille, en vulgarisant, mais sans concession sur la dimension technique !

J’ai eu le plaisir d’y revoir des acteurs de la veille, comme Stéphanie Gourdon ou Fabrice Frossard.
On trouvera dans le blog d’Inter-Ligere une foultitude d’articles sur les outils de veille.

Jérôme Bondu

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