J’ai lu et beaucoup aimé « Leçons d’un siècle de vie », d’Edgar Morin. Le livre est édité chez Denoël.
Edgar Morin
On ne présente plus Edgar Morin. Edgar Nahoum, dit Edgar Morin, né le 8 juillet 1921 à Paris, est un sociologue et philosophe français. À partir des années 1950, il occupe une place en vue dans la sociologie française. Sociologue de la pensée complexe, il définit sa façon de penser comme « constructiviste », confrontant le monde extérieur à l’esprit critique. Il est également connu pour son engagement politique communiste puis socialiste.
Citations
Voici quelques petites phrases tirées de l’ouvrage que j’ai particulièrement apprécié :
« Vivre est naviguer dans un océan d’incertitudes en se ravitaillant dans des iles de certitudes ».
« J’ai entrepris l’énorme voyage à travers les connaissances pour dégager les principes d’une connaissance et d’une pensée complexes » (j’ai laissé le pluriel à complexe bien qu’il me paraisse assez singulier)…
« Mais au cours de cette aventure de connaissance inséparable de mon aventure de vie, j’ai sans cesse été tourmenté par le problème de l’erreur et de l’illusion ».
« La connaissance ne se construit pas sans un risque d’erreur. Mais l’erreur jour un rôle positif quand elle est reconnue, analysée et dépassée ».
« Je tire de ces années la leçon qu’une progression économique et technique peut comporter une régression politique et civilisationnelle, ce qui à mes yeux est de plus en plus patent au XXIè siècle ».
Épistémologie d’Edgar Morin
Edgar Morin est souvent présenté comme un épistémologue de la complexité.
L’épistémologie ou théorie de la connaissance utilise des outils complémentaires :
– la nature de la connaissance et sa variété ;
– les origines de la connaissance ;
– les contenus, les critères d’évaluation et la valeur de la connaissance (séparer le vrai du faux) ;
– les moyens et les conditions de la connaissance ;
– les limites éventuelles de la connaissance en particulier de la connaissance humaine.
Les questionnements dans le domaine de l’intelligence économique et de la gestion des connaissances recoupent largement ces domaines.
On trouvera dans les livres de Gérand Bronner des réflexions sur une forme d’épistémologie des sciences sociales :
- A lire : La démocratie des crédules de Gérald Bronner – les biais d’Internet
- A lire : Apocalypse cognitive, de Gérald Bronner.
- A lire : La planète des hommes – réenchanter le risque, de Gérald Bronner
Bonne lecture !
Jérôme Bondu