Je relaye l’appel à signer le « Manifeste pour plus de Valeur(s) dans la décision publique et l’entreprise ».
Un des promoteur de ce manifeste André-Yves PORTNOFF sera le prochain intervenant du Club IES [Voir la liste actualisé des conférences].
Plus de Valeur(s) dans la décision publique
Extrait de l’appel :
Les signataires en appellent au sens des responsabilités des dirigeants économiques, administratifs et politiques pour qu’ils tirent les conclusions du constat suivant : dans un contexte durable de pénuries de ressources, donner des coups de ciseaux dans les budgets sans changer nos pratiques ne saurait conduire qu’à plus de souffrances et à de nouveaux sacrifices.
Le déclin qui menace n’est pas inéluctable. Nous pouvons restaurer notre compétitivité, réduire les charges des particuliers et des entreprises, remonter le niveau de vie général à condition de simplifier drastiquement règlements, procédures, processus et structures, tant dans le Public que dans le Privé.
Cela passe par un changement de vision et de méthode. Partout, des gaspillages humains, écologiques, financiers, coûtent des milliards à l’économie et compromettent l’avenir. Le millefeuille administratif est de plus en plus indigeste, des projets importants n’atteignent pas leur but et les simplifications annoncées restent des voeux pieux parce qu’on emploie bien trop rarement les méthodes qui les rendraient possibles, par méconnaissance, visions dépassées, conflits d’intérêt, attachement au statu quo (…)
Nous sommes convaincus que notre pays ne peut plus se payer le luxe de continuer à supporter ces errements et que le recours aux « démarches valeur(s) » est devenu une option politique majeure dépassant les clivages partisans.
Les pouvoirs publics ont le devoir de faire du recours à ces démarches, souvent conjugué avec la transformation digitale, un levier d’évolution rapide de la culture des administrations, des entreprises du secteur public et des sociétés où l’Etat est actionnaire. Les résultats, y compris financiers, seraient vite sensibles et auraient un effet d’entrainement pour le secteur privé.
Jérôme Bondu