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Géopolitique

La nouvelle société iranienne

By 4 février 2009juin 13th, 2023No Comments
nouvelle société iranienne

Est-ce qu’une nouvelle société iranienne est en train d’advenir ?

Nouvelle société iranienne

Dans le cadre de la préparation à la conférence du 10 février sur l’Iran, je vous signale le compte rendu d’une conférence organisée par l’IFRI sur « La nouvelle société iranienne ». Cette conférence a été prononcée le 13 janvier 2009, par Farhad Khosrokhavar, directeur de recherche à l’EHESS et membre du CADIS. Le compte rendu a été rédigé par Clément Therme, assistant de recherche à l’Ifri. Farhad Khosrokhavar aborde la question de la « nouvelle société iranienne » sous l’angle de la situation de la jeunesse de Qom.

Télécharger le compte rendu [PDF – 4 pages].

Société civile iranienne

Lors de sa conférence au Club IES, François Nicoullaud a évoqué la société civile iranienne. Voici un extrait du compte rendu de son intervention (que l’on pourra lire complètement en suivant ce lien : Analyse de l’Iran – entre fantasmes et réalités.)

« La société civile présente des signes de modernité. Ainsi le contrôle des naissances, voulu par le régime, a conduit le pays à avoir un taux de natalité de deux enfants par femmes (égal au niveau français). Autre exemple, le taux de divorce est assez élevé, et est souvent du fait des femmes. Le rapport avec l’État est très différent de ce que l’on connait en France. Notamment parce que les citoyens ne sont pas comme en France des « contribuables » au sens propre du terme.

  • En France, les impôts servent à alimenter l’État, et les contribuables ont donc un droit de regard.
  • L’impôt en Iran est totalement symbolique. Et inversement, la population reçoit les dividendes de la rente pétrolière. C’est donc l’État qui a un droit de regard.

Le jeu de la société avec l’État est donc subtil. Même si l’État n’est pas forcément apprécié, du fait de cette dépendance, il est relativement préservé. En outre, la révolution et ses horreurs ont fortement marqué les esprits. La population ne veut pas revivre cela. Elle préfère rechercher des espaces de liberté dans les interstices laissés vacant par le régime. Tout ceci fait dire à notre intervenant qu’il n’y a pas de signes avant-coureurs de nouvelle révolution. »

Sur le sujet de l’Iran

Jérôme Bondu

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