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Gestion des connaissances

A lire : Le Nouveau management de l’information

By 15 février 2010avril 5th, 2022No Comments

J’ai lu « Le Nouveau management de l’information » écrit par Christophe Deschamps. Christophe a écrit un livre dense et riche de réflexions. Il met en œuvre son talent d’analyste et de détecteur de tendance. Au fur et à mesure de la lecture, j’ai corné les pages et souligné les paragraphes, pour vous extraire les petites phrases qui font les grands livres? Comme j’ai tapé le texte, je précise que s’il y a des coquilles ci-dessous, elles sont de moi. Je tiens à leur paternité 😉

Consultez près de 100 autres notes de lecture sur le management de l’information.

 Jérôme Bondu

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 Extraits choisis :

 

Sur le management de l’information :

 « Comme à chaque fois que l’on introduit du chaos dans un système organisé, il existe un temps de latence durant lequel les éléments qui le constituent se repositionnent pour le ramener à un état stable.

Le KM peut être vu comme la matérialisation de ce moment. Il peut être considéré comme la réponse du système à l’évolution qu’il subit : le passage de l’ère industrielle fonctionnant comme une mécanique bien huilée ? mais éloignant l’homme de ce qui fait sens pour lui (?) – à une ère « para-industrielle » où l’information (?) réintroduit de l’émotion, de l’humain, et donc de la richesse dans celui-ci » P121

 « De fait la connaissance ne peut être désincarnée, et de nombreux « gourous » du KM le clament depuis longtemps. Peter Druker a expliqué lors d’un colloque que « la connaissance se situe entre deux oreilles et seulement entre deux oreilles » P128

 « Dave Snowden explique lors d’une conférence « que l’on ne peut pas créer une culture du partage des connaissances, ce que l’on peut faire, c’est accroitre les interactions entre les gens, augmenter leur interdépendance »   P164

 « La gestion des informations est au c?ur du modèle TIICC, puisqu’elle sert notamment de support à la gestion du temps et des contacts, et permet également de gérer le processus créatif. De fait, c’est dans cet athanor numérique que se déroulera la transformation de la matière première, bribes d’informations éparses et parfois contradictoires, en l’or d’une connaissance neuve » P197

 

Sur le modèle du web

 « Notre capacité d’attention se transforme en monnaie sonnante et trébuchante, comme c’était le cas avec le modèle publicitaire de la télévision (très honnêtement décrit par Patrick Le Lay), mais du fait des multiples leviers disponibles sur le web, c’est encore plus vrai pour les acteurs d’internet qui savent capturer ces moments d’attention : Amazon, Google, Last.fm, etc » P142

  

Sur les réseaux sociaux

 [les réseaux sociaux] « rendent effectifs l’adage qui veut que « les amis de mes amis sont mes amis », même si c’est en fait rarement le cas. Ceci n’a d’ailleurs que peu d’importance, car si votre réseau intègre naturellement vos amis, il n’est pas fondé sur l’amitié, mais sur le partage et la réciprocité en cas de besoin. En cela, il ressemble beaucoup à une assurance mutualiste, vous cotisez un peu tout le temps (en informations, mises en relation, intermédiations, conseils etc.) et vous recevez la contrepartie de cette participation lorsque vous en avez besoin. Notez qu’à force de relations numériques, l’amitié (ou sa promesse) peut parfois émerger de votre réseau ». P200

  

Sur la technologie :

 « Doucement, mais sûrement, nous assisterons à un « réenchantement » du monde à travers la technologie (?) Oui, mais attention ! Comme nous l’ont appris les contes de notre enfance, les sortilèges ne sont jamais sans contrepartie et le prix à payer est souvent élevé. Ce sera celui de notre anonymat, du respect de notre vie privée et de notre capacité d’attention ». P61

  Le défi des années à venir est bien sûr d’ordre technologique : intégrer la vague des outils 2.0 dans les organisations. Toutefois, il faudra le faire pour de bonnes raisons, au risque, sinon, de connaître de nouveaux échecs. Malgré la fascination que nous pouvons avoir pour la technologie en tant que telle, les seules raisons qui vaillent sont liées au capital humain. Il faut « outiller » au mieux les travailleurs du savoir, parce qu’ils sont au c?ur de l’entreprise, ou ? plus exactement ? parce qu’ils en sont le c?ur » P 207

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 Pour compléter, voici un extrait de la 4ème de couverture :

« Ce livre est né d’un constat : les travailleurs du savoir sont mal équipés. Ils disposent rarement des bons outils pour gérer l’information dans ses différentes dimensions et, bien souvent, ne soupçonnent même pas leur existence. Pourquoi ? Parce que « travailleur du savoir » n’est pas un métier, mais un ensemble de compétences transversales qui ne s’acquièrent pas à l’école, du moins pas encore. Il existe cependant quelques exceptions, des métiers où l’on est « par nature » un travailleur du savoir : journaliste, documentaliste, responsable de veille, chercheur… »

 Pour ceux qui ne connaissent pas Christophe Deschamps, voici ce qu’en dit Olivier Zara un des gourous de la réputation numérique  « C’est lui qui m’a fait découvrir l’univers de la réputation numérique en février 2006. Il fait une veille remarquable dans l’univers de la gestion des connaissances, mais il est aussi pour moi une source d’inspiration. » On ne peut pas dire mieux !

  

Pour en savoir plus sur le management de l’information :

– Le blog associé au livre.

– La présentation par Christophe dans Outils froids

– Voir l’analyse d’Anthony Poncier et de Bertrand Duperrin.

– Enfin, le lien pour l’acheter sur Amazon.

 

 

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