Je fais suite à mon billet du 4 mars intitulé « L’humanité ne mange que des plantes malades ». Eric Le Boucher, dans un article du Monde du 3 mars, m’en donne l’occasion en revenant sur le sujet avec un article qui synthétise bien le problème « Le nouvel avenir de l’agriculture ».
Nouvelle révolution agricole
On y lit : « Il faut une nouvelle révolution, une révolution double, disent les experts, à la fois écologique et hyper-technologique. C’est par la recherche et l’inventivité des agriculteurs que le monde aura la capacité de nourrir le monde », dit Marion Guillou, PDG de l’INRA. « L’agriculteur a dû se transformer en chef d’entreprise, voire en comptable, pour calculer le montant des aides communautaires, il va devoir devenir ingénieur biologiste. »
L’avenir de l’agriculture
Au fond, entre ceux qui tirent la sonnet d’alarme (voir la positions des Bourguignon) et de l’INRA, on ne peut faire de choix. Nous sommes dans une situation où l’on sent bien qu’il n’y aura que des perdants (et pas de vainqueurs). Notre marge de manœuvre consiste à deviner quelles décisions seront les « moins » pénalisantes, et pour qui ?
De nombreux articles traitent de l’avenir de l’agriculture. On peut notamment télécharger un PDF sur le sujet dans Vie-Publique. Extrait : « Depuis plusieurs décennies, on constate une chute du nombre d’agricultrices et d’agriculteurs en France, qui semble inexorable. Pourtant, leur présence dans tous les territoires est indispensable pour garantir la sécurité alimentaire, renforcer le dynamisme des zones rurales et réussir les nécessaires transitions écologique, climatique, énergétique, économique et sociale. Face à cette situation, le CESE formule un ensemble de préconisations visant à favoriser à la fois la transmission des fermes et l’installation dans de bonnes conditions de celles et ceux qui veulent exercer ce métier. »